L’herpès génital, également connu sous le nom de virus de l’herpès simplex (HSV), est une infection sexuellement transmissible très répandue. L’herpès génital peut se propager par contact vaginal, oral ou anal, ainsi que par simple contact peau à peau. Souvent, les personnes atteintes ne présentent aucun symptôme visible.
Le diagnostic de l’herpès génital est généralement réalisé en prélevant un échantillon de la zone touchée pour analyse. Les épisodes récurrents, bien que fréquents, tendent à devenir moins fréquents et moins douloureux au fil du temps.
Bien qu’il n’existe pas de remède contre l’herpès génital, les traitements de l’herpès génital disponibles peuvent aider à soulager les symptômes et à prévenir les récidives. Il est important que toute personne soignée avec cette infection, notamment pendant la grossesse, en discute avec son professionnel de santé pour obtenir des conseils appropriés.
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Les origines de l’herpès génital
L’herpès génital, ou simplement herpès, est une infection sexuellement transmissible (IST) fréquente provoquée par le virus de l’herpès simplex (HSV).
Il existe deux types de HSV :
HSV-1 – plus communément associé aux boutons de fièvre autour de la bouche (herpès labial), mais il peut également apparaître sur les organes génitaux, notamment lorsque le virus est transmis par le sexe oral à une personne non infectée. HSV-2 – principalement localisé dans et autour de la région génitale. Bien qu’il soit rare, il peut également infecter la bouche d’une personne non exposée au HSV-2, à travers des relations sexuelles orales avec une personne porteuse du virus. Cependant, ces cas sont peu fréquents, et les récidives sont très rares chez les individus en bonne santé. L’herpès génital est répandu
Environ 75 % de la population australienne a été exposée au HSV-1, tandis qu’environ une personne sur 8 est porteuse du HSV-2. Cependant, il est difficile de déterminer précisément ces chiffres car de nombreuses personnes infectées ne présentent aucun symptôme.
De plus, il est souvent difficile de déterminer lorsqu’une personne a contracté l’infection à HSV pour la première fois, car les symptômes peuvent apparaître des semaines, voire des années, après l’infection, voire ne jamais se manifester.
Le virus se propage par contact peau à peau et peut être transmis lors de diverses activités sexuelles, notamment les rapports vaginaux, oraux ou anaux, le frottement génital et le sexe oral-anal. L’infection peut affecter diverses parties des organes génitaux et de la région anale.
Les boutons de fièvre autour de la bouche peuvent également provoquer une infection génitale lors de relations sexuelles orales avec des personnes non infectées par le virus du bouton de fièvre.
Les périodes de contagion s’accumulent
Le virus est particulièrement contagieux lors des “épisodes” ou des poussées, lorsque des lésions cutanées telles que des plaies, des vésicules, des ulcères ou des fissures cutanées (appelées excrétions virales) sont présentes.
Pendant ces périodes, le virus peut être transmis par contact peau à peau ou par contact entre la bouche ou le visage et la peau génitale.
L’herpès génital peut également se propager entre les épisodes, lorsqu’aucune lésion cutanée n’est présente, dans ce qu’on appelle l’excrétion virale asymptomatique.
Symptômes et récurrences de l’herpès génital
De nombreuses personnes atteintes d’herpès génital ne présentent aucun symptôme, ce qui rend l’infection difficile à détecter.
Le premier épisode peut être accompagné de symptômes pseudo-grippaux, de petites cloques douloureuses autour des organes génitaux, de fissures cutanées, de rougeurs ou d’éruptions cutanées, ainsi que de douleurs et de gonflements importants dans la région génitale.
Les récidives de l’herpès génital sont généralement moins douloureuses et de plus courte durée que le premier épisode. Avec le temps, elles deviennent souvent moins fréquentes et peuvent même cesser complètement.
Les déclencheurs de ces récidives peuvent inclure le stress, les menstruations, l’activité sexuelle, la maladie ou une faible immunité.
Diagnostic de l’herpès génital
Si vous pensez être infecté par l’herpès génital, votre médecin peut effectuer un prélèvement pour confirmer le diagnostic. Parfois, un test sanguin pour le HSV peut être proposé, bien que cette méthode soit moins fiable pour les personnes asymptomatiques. Si vous avez des préoccupations, il est important d’en discuter avec votre médecin.
Prévention de l’herpès génital
La meilleure façon de se protéger contre les infections sexuellement transmissibles, y compris l’herpès génital, est d’utiliser des méthodes barrières telles que les préservatifs externes et internes, ainsi que les digues (des minces morceaux de latex placés sur la zone anale ou vuvaire pendant le sexe oral).
Il est important de noter que bien que les préservatifs offrent une protection, ils ne couvrent pas toute la zone cutanée génitale, ce qui signifie qu’il existe toujours un risque d’infection. L’utilisation d’un lubrifiant avec un préservatif peut également réduire le risque de traumatisme cutané et de transmission du virus. Les lubrifiants à base de silicone sont recommandés.
La transmission de l’herpès génital peut se produire même en l’absence de symptômes génitaux visibles, ce qui souligne l’importance de prendre des précautions, en particulier pour ceux ayant des poussées fréquentes.
Grossesse et herpès génital
L’herpès génital peut être transmis au bébé pendant la grossesse et l’accouchement, ce qui peut entraîner des complications graves, bien que cela soit rare. Si vous êtes enceinte et avez un antécédent d’herpès génital, informez-en votre sage-femme ou votre obstétricien. Ils peuvent vous conseiller sur un traitement de l’herpès génital suppressif pour réduire les risques de récidive pendant les dernières semaines de la grossesse.
Pour réduire le risque d’infection herpétique chez votre partenaire pendant la grossesse, il est recommandé d’éviter les rapports sexuels oraux en cas de présence de bouton de fièvre, de prendre des antiviraux suppressifs et d’utiliser des barrières de protection pendant les rapports sexuelle.
Soutien et orientation pour les personnes atteintes d’herpès génital
Lorsque vous apprenez que vous êtes touché par l’herpès génital, cela peut être bouleversant et susciter de nombreuses interrogations.
Il est conseillé de recueillir autant d’informations que possible sur cette condition. Cela vous permettra de prendre des décisions éclairées concernant les traitements, les relations sexuelles et la prévention des futures poussées.
Discuter de vos inquiétudes avec votre gynécologue peut également être bénéfique.Haut du formulaire
Traitement de l’herpès génital
Traitement médicamenteux de l’herpès génital
Bien qu’il n’existe pas de remède absolu contre l’herpès génital, des médicaments peuvent aider à gérer et à atténuer la gravité des symptômes, tout en particulier la fréquence des poussées et la propagation du virus.
Les symptômes de l’herpès génital peuvent être soulagés par divers moyens, notamment :
- Des bains de sel
- L’application de compresses froides sur la zone affectée
- L’utilisation d’analgésiques (tels que le paracétamol)
- La prise de médicaments antiviraux (comme l’acyclovir, le famciclovir et le valaciclovir), qui peuvent atténuer la gravité d’une poussée lorsqu’ils sont pris précocement, dès l’apparition des symptômes.
Il convient de noter que les antiviraux topiques destinés aux boutons de fièvre sur les lèvres ou le visage ne sont pas appropriés pour une utilisation sur les organes génitaux.
Prévention des récidives de l’herpès génital
Pour ceux qui connaissent des poussées fréquentes d’herpès, un traitement suppressif consistant à prendre quotidiennement un médicament antiviral peut réduire la fréquence des symptômes récurrents et le risque de transmission du virus à leurs partenaires sexuels. Une ordonnance de votre médecin sera nécessaire pour ce traitement.
Herpès génital : Le rôle du laser Femilift
Le laser Femilift offre de nombreux avantages au patient atteint de l’herpès génital :
Jusqu’alors, aucune méthode à succès durable contre l’herpès n’existait. Le laser Femilift connaît un succès important, les douleurs et les contractions pouvant être considérablement apaisées.
En outre, le processus de guérison a lieu beaucoup plus rapidement et sans complications qu’avec les méthodes traditionnelles, étant donné que les germes sont détruits de manière particulièrement efficace.
Le laser Femilift d’Alma permet surtout de calmer les inflammations et l’effet de douleur de l’herpès génital.
Le laser ( combiné à la phytothérapie) diminue le risque de récidive des infections comme l’herpès, les mycoses… etc mais ne les guéri pas.
Le rayonnement laser permet progressivement une quasi disparition des sensibilités. Après l’utilisation du laser Femilift d’Alma sur un patient atteint de l’herpès génital, moins de douleurs apparaissent et le processus de guérison a lieu beaucoup plus rapidement et sans complications qu’avec les méthodes traditionnelles.
ARTICLE REDIGE PAR Dr Sara Ibnoulkhatib Charai, gynécologue obstétricien spécialiste des maladies génitales
CONTACTER : 0522-875355
